Publié le 14.11.2023

Rénovation du Moulin et création d'un tiers-lieu numérique et social à Luzy

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Luzy investit dans la rénovation du bâti ancien

Luzy a opté pour une rénovation majeure de son bâti ancien, notamment en transformant un ancien moulin en un tiers-lieu numérique et social. L'inauguration de ce projet a eu lieu le 29 septembre dernier.

Histoire du moulin

Le moulin, un bâtiment emblématique de la commune, était abandonné et délabré. La commune l'a acquis pour prévenir sa ruine complète. En 2015, une procédure pour traiter son état d'abandon manifeste a débuté, aboutissant à son expropriation en 2020.

Concertation et transformation

Une concertation avec des associations locales a permis de décider de l'utilisation future du moulin, qui est désormais un espace public polyvalent nommé « Notre Moulin ». Il offre :

Un Fab Lab avec des équipements numériques variés.

Un espace de télétravail et une salle de conférence connectée.

Un espace pour les associations, notamment la FOL58.

Une ludothèque et un espace de convivialité.

Un restaurant axé sur le bien-manger local.

Un musée et une zone d'exposition pour préserver l'histoire du moulin.

Partenaires/cofinanceurs

Ministère de la transition écologique / France relance / Région Bourgogne-Franche-Comté / Le département de la Nièvre

La parole aux acteurs locaux

« " "Notre Moulin", tiers-lieu numérique et social à Luzy a pour objectif de répondre de manière large aux usages numériques, aux différents types d’usagers et aux transitions sous toutes leurs formes. Cet espace est avant tout un endroit de rencontres, d’échanges et d’accompagnement pour aller vers les transitions écologiques, citoyennes, numériques et sociales nécessaires à notre société." »

Jocelyne Guerin, maire de Luzy

« " "Notre Moulin" répond aux besoins d’usagers, qui cherchent un lieu hybride entre la maison et le bureau, où la vie sociale et les échanges seront possibles tout en proposant des installations propices au travail. Cet espace de télétravail est une réponse à de nouvelles familles qui viennent s’installer sur notre territoire." »

Stéphanie Hollocou, chargée de développement social et culturel

Le programme Petites Villes de demain

Petites villes de demain vise à améliorer les conditions de vie des habitants des petites communes et des territoires alentours, en accompagnant les collectivités dans des trajectoires dynamiques et engagés dans la transition écologique. Le programme a pour objectif de renforcer les moyens des élus des villes et leurs intercommunalités de moins de 20 000 habitants exerçant des fonctions de centralités pour bâtir et concrétiser les moyens de concrétiser leurs projets de territoire, tout au long de leur mandat, jusqu’à 2026.

Le programme a été lancé le 1er octobre 2020 par Jacqueline Gourault, alors Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales. Piloté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires, au plus près du terrain et des habitants, grâce à ses délégués territoriaux, les préfets de département, le programme bénéficie de la forte mobilisation de plusieurs ministères, de partenaires financeurs (Banque des territoires, Anah, Cerema, Ademe), et de l’appui d’un large collectif comprenant notamment l’Association des Petites Villes de France (APVF). Il s’inscrit dans l’Agenda rural.

Le programme répond à différents besoins exprimés par les collectivités et s’adapte pour proposer une solution différenciée. Ainsi, le programme l’Etat et les partenaires du programme viennent soutenir et faciliter les dynamiques de transition avec une offre de services multithématiques rendue visible grâce au portail Petites villes de demain sur Aides-territoires. Petites villes de demain renforce également la capacité humaine des équipes en finançant le poste d’un chef de projet à hauteur de 75% jusqu’en 2026. Véritable chef d’orchestre ce dernier pilote le projet de territoire. Pour ce faire, il est accompagné et formé via le Club des Petites villes de demain. Ce Club répond à un besoin de mise en réseau tant au niveau national (Club piloté par l’ANCT/direction de programme) que local (Clubs locaux PVD sous l’égide des préfets).